"Conciliabule"
librement interprété d'après un poème de François Cheng
(le livre du vide médian) éditions Albin Michel
" Voici le nouveau jardin
Si tu es en larmes encore
à toi il s'offre
Si tu ouvres les yeux
voici les iris
Si tu tends la main
voici les pivoines
Si tu répands ta chevelure
Voici, de senteur en senteur
Tous les sentiers de la fragrance
menant vers les herbes infinies
Vers la fontaine
jaillie du tombeau
Si tu as soif encore
A toi il s'offre
le jardin nouveau..."
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